Auteuses :
Babel (babel121@yahoo.fr) et Vy (nikoute@caramail.com)
Titre :
Perdition.
Base :
Naruto.
Genre :
Angst encore et toujours…
Couple :
Euh… Est-ce que cette partie à encore lieu d’être pour cette fic ? v.v
Disclaimer : Vy : On est enfin de retour !!!!!
Babel : Pour vous jouer un…
PAF !!! Aieuh… Ca fait mal ça, Vy… T.T
Vy : On est pas dans les Pokémon v.v
Babel : Grunt… Tout ça pour dire que
malgré nos nombreux essais pour les attraper, les persos de Naruto ne sont
toujours pas à nous.
Vy : Mais on ne désespère pas, ils seront à nous
un jour !!!!! *evil grin*
7ème Partie
Rouge.
Tout ce qui entrait dans le champ de vision de Naruto
semblait recouvert d’un rideau rouge. Le démon avait une nouvelle fois pris
possession de son corps, l’abaissant de nouveau au rôle de simple témoin,
incapable d’agir, de réagir aux actions de celui qui contrôlait son corps, ne
lui laissant que l’occasion de voir ce qu’il se passait à travers les yeux qui
étaient encore siens quelques secondes plus tôt.
Il sentait ses anciens membres se transformer sous
l’influence du chakra de Kyuubi qui s’épanouissait en son intérieur. Et, dans ces
dernières minutes de conscience, ces derniers instants où il était encore en
état de réfléchir, les pensées tournoyaient dans son esprit. Plus personne ne
se souciait de lui, plus personne ne lui faisait confiance, plus personne ne
pensait qu’il existait encore sous le démon… Et il se dit que malgré tout, lui,
les aimait. Que quoi qu’ils disent, quoi qu’ils pensent, quoi qu’ils fassent,
il ne les abandonnerait jamais. Mais en cet instant, il se rendit compte que
c’était trop tard. Il ne pouvait plus rien faire. Il s’était déjà abandonné
corps et âme à la mort, et toute la volonté du monde ne suffirait pas à
inverser le processus, à contrer l’assaut de volonté du démon-renard en cet
instant. Et, sans n’avoir pu déployer le moindre effort, le peu de conscience qu’il lui restait
sembla sombrer, comme si brusquement, elle avait détaché ses doigts d’une
falaise tombant à pic, et Naruto s’endormit dans les profondeurs de son âme.
En dehors de son esprit, le Renard s’amusait follement
avec la troupe d’Anbus. Le jouet semblant être le plus agile parmi eux était
Kakashi ; le démon avait donc décidé de le garder pour plus tard,
l’assommant le premier contre un arbre en profitant de l’effet de surprise.
Depuis tout petit il avait appris à garder le meilleur pour la fin…
Il s’en donnait à cœur joie en se battant contre les
shinobis qui lui sautaient dessus, armes en mains, essayant de les planter dans
son corps, mettant toutes leur forces dans chaque coup mais, ils devaient bien
s’en rendre compte, toutes leur tentatives étaient vaines. Naruto lui ayant
laissé un contrôle total sur son corps, il reprenait peu à peu sa taille
originelle, écrasant les arbres alentours, ses queues battant l’air
furieusement, rasant la forêt l’environnant. Le démon fit un pas en avant,
écrasant consciemment un des ninjas de sa patte, sentant le corps se briser et
les os craquer sous son poids alors qu’il s’y appuyait plus fortement. Il entendit un
hurlement et, baissant légèrement le regard, il vit un des hommes se ruer vers
lui, les larmes aux yeux, et sauter vers son membre écrasant le cadavre.
L’homme lui planta une longue épée dans sa jambe, provoquant une vive douleur
et, d’un mouvement sec, il projeta l’Ambu contre un arbre, l’assommant sous le
choc.
D’un coup de croc, il retira la lame de son membre douloureux, et
la plaie commença immédiatement à se cicatriser, à se refermer, pour ne laisser
qu’une fine cicatrice qui, bientôt, devint invisible pour tout œil non avisé,
puis se pencha vers l’homme qui se réveillait difficilement. Voyant le museau
du Yokho l’approcher dangereusement, il paniqua et se releva précipitamment
pour fuir à toute jambe, s’éloigner au plus vite de la monstruosité. Mais
il ne serait pas dit que le Kyuubi laisserait fuir une proie et d’une rapide
impulsion, il croqua l’homme qui n’avait même pas eu le temps de faire deux
pas, fauchant le corps en deux et laissant les jambes retomber mollement à
terre. Il mâcha lentement la viande tendre qu’il venait d’engouffrer,
sentant les os croustiller sous ses dents et le sang couler de façon exquise au
fond de sa gorge. Cela faisait si longtemps qu’il n’avait pas pu se régaler
d’une de ces proies comme celle qu’il savourait en ce moment, faisant rouler
les morceaux de chairs dans sa gueule à l’aide de sa langue avant de les
avaler. Un des shinobis profita de ce moment d’inattention pour
sauter agilement sur son dos et courir vers sa tête afin de l’attaquer. La bête ne s’en
soucia guère et le fit voler au loin d’un coup de queue. Sans bouger d’un pouce
de sa position, il pencha sa gueule vers le reste du corps malmené qui
commençait à se vider de son sang, laissant une marre rouge apparaître
rapidement autour du macchabée, puis attrapa une des jambes entre ses dents et
le lança d’un mouvement sec vers le haut, fixa le corps s’arrêter quelques
secondes en l’air et amorcer son mouvement de descente, et, quand le cadavre
fut en face de lui, il tendit le cou vers l’avant et le goba sans même
mastiquer son aliment, comme un enfant ferait avec une sucrerie.
Relevant la tête, il aperçut du coin de l’œil trois
shinobis encerclant un pentagone dessiné au sol, marmonnant des imprécations
inaudibles pour préparer un jutsu dont il ignorait la nature mais qu’il
devinait non bénéfique pour lui.
Sans se presser, il s’approcha d’eux pour leur régler
leur compte et mettre fin à la menace mais un autre groupe de trois Anbus
sortit de l’ombre pour le charger, manipulant leurs jutsus et les armes en avant.
Rapidement, le démon-renard se rendit compte que ses ennemis
l’avaient entouré mais il ne s’en inquiéta pas outre mesure. D’un bond, il se
retrouva face au premier et s’en débarrassa d’un coup de crocs. Reportant
son attention sur les deux autres, il esquissa un mouvement de ses queues et
les balaya sans même avoir besoin de se mouvoir. Le Yokho reprit son chemin
vers les shinobis en plein jutsu mais les deux hommes dont il croyait s’être
débarrassé firent quelques pas devant lui pour le distraire pour repartir
aussitôt. Jamais Kyuubi ne laissera s’échapper deux mortels ayant osé le
narguer de la sorte…
Il mit un peu de temps à les attraper, les ninja filant
entre ses pattes tels des lapins courant pour leur vie (êtres dont ils
n’étaient pas si éloignés, d’ailleurs…) mais finit par se défaire de ces
moucherons gênants.
Malheureusement pour lui, ce court contretemps avait
permis aux trois autres Anbus de finir leur jutsu qui se révéla être une
technique d’invocation. Un énorme Tigre blanc apparut alors, faisant face au
Renard géant. De même taille que Kyuubi, le tigre paraissait plus massif et bien
plus musculeux que lui. Mais cette chose ne l’inquiétait guère… Jamais une
simple invocation créée par des humains, de simples mortels, ne vaudrait un
jour un véritable démon.
Les deux mammifères se jetèrent l’un sur l’autre, griffes et crocs
en avant. Les coups furent violents, sauvages, brutaux. Le combat était
titanesque, effrayant pour tous les spectateurs, humains ou animaux. Ces
derniers essayaient de fuir au plus vite, d’échapper, de s’éloigner, afin
d’être épargnés, de ne pas recevoir un coup par mégarde. De nombreuses
blessures et griffures apparurent sur le poitrail et les flancs des énormes
bêtes. Mais, au contraire des blessures que recevait le tigre, celles du renard
guérissaient immédiatement, ne laissant aucune trace derrière elles. De plus,
le Yokho avait des siècles d’expérience en combat derrière lui et, d’un
mouvement souple, il parvint à attraper son adversaire au cou, ses dents
traversant l’épaisse couche de fourrure et de muscles, atteignant les vaisseaux
de l’artère et les perçant facilement. Le sang ne tarda pas à couler abondamment
dans sa gueule et à gicler en tous sens, occasionnant une pluie de sang dans un
grand périmètre dans la forêt, laissant les arbres, les animaux qui n’avaient
pas eu le temps de fuir où qui avaient préféré se terrer dans leur tanière, et
les hommes entièrement rouges. A mesure que le temps s’écoulait, la victime du démon se débattait
de moins en moins, se fatigant, faiblissant, puis sa tête commença à tourner,
la perte de sang devenant trop importante. Bientôt l’invocation
n’eut plus assez de force pour se maintenir dans le monde réel et disparut dans
un nuage de fumée, se réfugiant dans son plan d’existence afin de soigner de sa
blessure.
Les trois ninjas, qui avaient une confiance totale en leur œuvre,
sûrs de sa capacité à se débarrasser de l’adversaire, prirent peur de voir leur
création si vite maîtrisée et prirent leurs jambes à leur cou pour essayer de sauver
leurs leur peaux. Mais on ne fuit pas un Démon aussi facilement.
Ses blessures infligées par le tigre étant déjà guéries,
le Renard s’élança à toute vitesse après ses proies et les goba une par une à
mesure qu’il les rattrapait. Il savoura une nouvelle fois la chair humaine qui
passait sous ses dents et retourna lentement vers la clairière.
Malgré sa
transformation, cette trouée n’avait pas été touchée et les corps de Sasuke et
de Kakashi demeuraient intacts.
Il s’installa lentement au bord de l’éclaircie d’arbres et observa
les deux hommes.
Son regard se posa d’abord sur le corps du brun et il remarqua
l’aura dorée qui l’entourait encore. Il s’en étonna légèrement mais mit
rapidement cette pensée de côté, il n’allait quand même pas s’inquiéter pour un
cadavre. Il avait ressenti en même temps que Naruto la douleur de sa perte mais
ne comprenait pas l’attachement que l’on pouvait éprouver envers un autre être.
Un démon ne connaît pas l’Amitié et encore moins l’Amour. Malgré tout il devait
s’avouer que le destin du brun l’avait quelque peu attristé… Mais dans un sens,
il le remerciait d’être mort vu que cela lui avait permis de reprendre
pleinement contrôle du corps du blond.
Il dévia ensuite son attention vers le
corps de l’argenté qui reposait assis sous l’arbre où il l’avait abandonné
après l’avoir assommé. Le combat contre le tigre n’avait pas été prévu et ses
réserves de chakra avaient été légèrement entamées. Le temps que Kakashi se
réveille et elles seraient à nouveau pleines. Un sourire tout animal se dessina
sur ses babines et il s’étala au sol dans une position suffisamment alerte pour
pouvoir se relever immédiatement en cas de danger, avant de poser sa tête sur
ses pattes antérieures pour se reposer un minimum, ne lâchant pas le ninja copieur
des yeux. Quand sa proie la plus intéressante se réveillerait, le vrai jeu
pourrait enfin commencer.
**********
Avant même
qu’il ait reprit conscience, qu’il soit en état de réfléchir, de se souvenir,
un élancement au crâne d’une force incommensurable se fit sentir et une grimace
douloureuse apparut sur ses traits alors qu’un gémissement déchirant
s’échappait de ses lèvres. Alors seulement, les souvenirs commencèrent à
affluer dans sa tête.
La transformation.
L’attaque surprise de son élève.
Puis rien.
Plus rien.
Horrifié, sans avoir la moindre idée du temps s’étant écoulé depuis, il ouvrit
les yeux. Et la vision qui lui apparut, pire encore que tout ce à quoi il
s’attendait, le laissa en état de choc.
Sang.
Carnage.
Mort.
Voilà les seuls mots susceptibles de lui venir à l’esprit en ce moment. Mais il
n’était pas en état de réfléchir. Il ne l’était
plus.
Mais ce moment de léthargie ne
dura pas. Bientôt, le désespoir, la haine, la colère affluèrent en lui. Et il
les accepta, avec complaisance, ces sentiments qui, bien utilisés, pouvaient
être des armes d’une puissance extrême.
D’abord,
il se remit sur pied avec vigueur, mouvement qui ne ménagea aucunement ses
membres encore endoloris par le choc physique. Ensuite,
son regard se focalisa en un point. L’immense corps rouge qui, comme un roi
dans son palais, surplombait, régnait sur le chaos l’environnant. L’homme aux
yeux gris fixa l’immense bête lui faisant face dans les yeux. Alors même que
ses yeux se plongeaient dans les mares rouges sang de son adversaire, un long
frisson lui parcourut le dos.
Comme il semblait le mépriser, le regardant de haut de cette manière ! Puis,
soudainement, quelque chose sembla changer dans la consistance même de l’air
l’entourant. Il devenait oppressant, insupportable, invivable. De la rage. De
la haine à l’état pur. Kakashi entoura son corps de ses bras, commençant à
frissonner. Puis il eut l’impression que quelque chose voulait s’insinuer dans
sa tête, l’attaquer, le submerger, si bien, si fort qu’il fut pris de
tremblements. Non ! Il ne voulait pas ! Il ne le laisserait
pas ! Toute son énergie se tendit dans cette petite bataille mentale qui
lui était imposée. Mais avant
même qu’il ne commence à s’épuiser, la force reflua et l’ambiance qui se
répandait dans l’air se calma. S’était-il si bien
battu ? Mais rien que la vue de l’air joueur que le démon affichait le
persuada du contraire, laissant des sueurs froides commencer à apparaître sur
tout son corps. Il savait qu’il n’aurait aucune chance, que toute tentative
serait stupide. Il ne se souvenait que trop bien de son expérience passée avec
cette monstruosité. Kakashi était conscient de son impuissance, se rendait
compte qu’il ne pouvait rien faire d’autre que brûler de rage et attendre que
ça passe.
Que la mort arrive.
Sans peur, dignement.
Avec impatience, même.
Après tout, qu’était la mort face à cette chose qu’il avait devant lui ?
*
De son côté, le Renard géant
regardait se mouvoir le petit être humain. Qu'il était insignifiant face à lui
!
Voyant qu’il peinait pour rester debout,
avait du mal à se remettre du coup reçu, il en vint à se demander pourquoi il
avait décidé de lui laisser la vie un peu plus longtemps que le reste des
Ambus.
Ce n'est qu'en voyant le regard fier et sûr
de lui du ninja, malgré l'énorme différence de pouvoir qu'il y avait entre eux
deux, qu'il se souvint des raisons qui l’avaient poussé à le mettre de côté
pour s’en occuper avec une attention toute particulière.
Il se rappelait encore de l'attitude que le jeune homme affichait
déjà la dernière fois qu'ils s'étaient rencontré.
Encore gamin, le shinobi aux cheveux gris lui avait déjà tenu tête de ce regard
déterminé, faisant face à la mort sans ciller. Cette fierté, ce courage… comme
elles l’énervaient ! Cet insecte osait le regarder dans les yeux, lui
tenir tête, sans montrer sa peur malgré tout existante… Il l’irritait au plus
haut point ! Le renard allait chasser cet air hautain du visage de
l’argenté ! Il allait le briser, le faire éclater en sanglots l’obliger à
le supplier de le tuer au plus vite.
Il ne bougea pas, attendant de voir ce que ce misérable cafard allait faire
contre lui, lui laissant le premier coup dans ce qui allait être un jeu de mort
certaine pour l’humain.
*
Kakashi fronça des sourcils en voyant que l'animal n'esquissait pas un geste
contre lui.
Pourquoi ne l'attaquait-il pas ? Pourquoi ne le tuait-il pas ?
Etait-il si faible que le démon ne daignait même pas le prendre en compte ?
Ne méritait-il même pas l'attention du Renard ?
Etait-il si insignifiant qu'il ne méritait même pas la Mort de sa part ?
A la pensée de ceci, Kakashi vit rouge et son Sharingan tournoya méchamment
dans son oeil gauche.
Il ne laisserait jamais personne sous-estimer un Hatake, pas même le plus
puissant des démons.
*
Kyuubi vit le changement dans le regard du shinobi.
S'était-il enfin décidé à l'attaquer ?
Le ninja s'élança vers lui, à toute vitesse, mouvant ses mains avec rapidité
afin de former des clones. Kakashi savait bien qu’une technique aussi simple, aussi
basique, ne suffirait pas pour vaincre le démon, il comptait juste les laisser
se battre, espérant ainsi occuper le démon, lui laissant l’occasion de
réfléchir, aussi rapidement que possible, à la façon de battre l’immensité face
à lui. Aussitôt les signes formés, trois personnages identiques à lui-même
apparurent, s’élançant immédiatement sur la bête.
*
Celui-ci regarda avec amusement les
copies-de-cafard s’avancer vers lui. Pensait-il vraiment que
ceux-ci allaient le distraire ? Un air carnassier se dessina sur sa face.
D’un mouvement de patte, il écrasa les clones qui s’élançaient vers lui et se
plaça juste devant sa proie.
*
Kakashi avala difficilement sa
salive. Il n’avait pas le temps de réfléchir. Il
n’avait pas la force de se battre.
N’en avait pas le courage non plus. Qui aurait le courage de se dresser face à un adversaire tel que
celui-là, cette abomination, cette concentration de pouvoir ?
Son esprit se vida d’un seul coup plus rien
ne subsista dans sa conscience qu’une
formidable envie de vivre, de résister au destin qu’il connaîtrait s’il restait
ainsi devant son ennemi, ennemi inatteignable pour lui. D’un mouvement rapide, l’homme aux cheveux argentés se retourna
pour s’enfuir au plus vite, aussi rapidement que ses jambes le pouvaient,
jusqu’à la fatigue, jusqu’à l’épuisement si c’était nécessaire, sans autre but
précis que la survie en soi.
*
Le Renard, toujours avec le même regard
qu’auparavant, n’eut aucune peine à le poursuivre, presque à pas lents, heureux
d’enfin pouvoir commencer à jouer avec le cafard effrayé. L’odeur de la peur qu’il répandait derrière lui emplissait le
museau d’une manière exquise. Ce dernier regardait en tous sens, cherchant avec
la force du désespoir un endroit où se cacher. Mais rien ne venait, il n’y avait
qu’arbres, hauts avec de larges troncs mais ô combien fragiles face à
l’imposant démon ! Il lui semblait qu’il tournait en rond dans cette
sombre forêt, comme si ses pas étaient guidés, non pas par son cerveau mais par
celui de la bête qui le suivait lentement. Sa fuite fut coupée par une falaise
se dressant devant lui, il n’eut d’autre choix que d’en suivre le contour, ne
pouvant perdre de temps à l’escalader. Soudain, ses yeux se posèrent sur une
haute et large fissure zébrant la paroi rocheuse vers laquelle il se dirigea au
plus vite et s’y glissa, le plus profondément possible. En la parcourant, il
constata qu’elle était beaucoup plus profonde qu’il ne l’avait d’abord cru et
poussa un soupir de soulagement.
Puis, quelque chose masqua la lumière qui
provenait de l’entrée de sa cachette. La forme impressionnante du
démon se trouvait devant l’ouverture, bloquant les rayons du soleil qui ne lui
parvenaient plus.
Il le vit insérer une patte dans
la fente et la glisser tout du long, allant jusqu’à le frôler. Dans les yeux de
l’animal brillait une lueur sadique qui le fit frissonner. A chaque
aller-retour du membre griffu, l’anxiété se faisait plus présente sur le visage
de l’Ambu, tordant ses traits en une grimace amère. Les mouvements du Renard se faisaient de plus en plus
rapides, semblant à chaque seconde plus frustrés que la précédente. Jusqu’à ce qu’il ne perde patience et s’enrage. Un long hurlement
bestial déchira les tympans du ninja juste avant qu’une flamboyante lumière
rouge ne vienne frapper sa cornée, l’aveuglant totalement. Une violente
explosion retentit ensuite. Et toute la montagne se mit à trembler.
Allait-elle s’effondrer, l’écrasant de ses
lourds débris, brisant ses os et écrabouillant ses entrailles, le tuant sur le
coup ? Aurait-il droit à une mort plus
douce que celle de mourir entre les mâchoires du Yohko ?
Puis, soudainement, il n’y eut
plus rien autour de lui. Plus de fissure, plus de montagne, plus de roche dure
pour le protéger. Rien d’autre que le Yohko, son aveuglante lumière rouge… et
son aura.
Opressante.
Suffocante.
Il tomba à genoux. Le
pouvoir de Kyuubi le plaquait à terre, s’insinuant dans son cerveau, le
contraignant à ne pas bouger alors même qu’il voyait l’imposant Renard
s’avancer vers lui, pas à pas. Il ne trouvait même plus la force de ne
serait-ce qu’essayer de penser à se battre, à contre-attaquer.
Et les souvenirs revinrent.
Toujours
les mêmes. Ces cauchemars… Ce sang, ce carnage… Il se prit la tête entre les mains en
poussant un gémissement désespéré, essayant de repousser au loin ces pensées
qui le torturaient. Mais cela ne servait à rien, son esprit était déjà englué
de ces images de combat, de meurtre, de mort.
Il se roula en boule à terre, sa tête
encerclée de ses mains, ses ongles griffant ses tempes comme y extraire ses
pensées. Il ne faisait même plus attention au Renard juste à côté de lui, qui
le dominait de sa grandeur et le regardait se débattre contre son propre
cerveau avec un sourire méprisant sur les babines.
Bientôt. Bientôt son regard sera vide de
cette lueur de défi si agaçante. Bientôt, il ne sera plus qu’une carcasse vide.
Bientôt sa proie sera brisée comme il le voulait…
A SUIVRE…
Naruto : 7 mois pour écrire ça ??? Oo
Babel : *regarde au loin et sifflote*
Vy : Pas ma faute… *regard vers
Babel*
Babel : Insinuerais-tu que c’est la
mienne !?! è.é
Vy : Je n’ai pas dit ça…
Babel : C’est pas ma faute si on s’est
pas vu pendant les vacances, que nos ordis respectifs ont joués leurs malins et
que les partiels et autres contrôles se sont ajoutés à la liste des
problèmes !!!
Vy : … C’est vrai…
Babel : *se tourne vers les lecteurs
et se penche respectueusement* Nous
sommes vraiment désolées du temps que nous avons mis à écrire ce chapitre.
Vy : …
Sasuke : En plus, il ne s’est pas passé
grand-chose dans ce chapitre…
Babel : Toi, t’es mort, alors qu’est-ce
que tu fous là !?!
Sasuke : Tu crois quand même pas que
j’allais rester dans la flaque de ketchup là bas.
Babel : v.v Sasuke, tu gâches tous les
effets dramatiques là…
Sasuke : Mais après, ça sèches et ça
colle et c’est une vraie merde à nettoyer sur les vêtements !!!
Vy : Si on te dit de rester la journée
entière dans une flaque de ketchup, tu restes la journée entière dans une
flaque de ketchup, okay !!!! *regard-de-la-mort-qui-tue-même-les-morts-vivants*
Sasuke : *frissonne de peur*
Okay, okay, j’y retourne…
Vy : *sourire triomphant*
Babel : *regard vers Vy* Y’a pas,
je préfère être ton alliée que ton ennemie…