Salut! Un titre stupide pour une
fic dont je ne suis pas particulièrement fière: je n’ai pas réussi à en faire
exactement ce que je voulais. Enfin, j’espère qu’elle vous plaira quand même!
Bon, alors les persos ne sont pas
à moi ( arf... mon rêve, un Kakashi senseï pour moi toute seule!), mais à la
maison d’édition de maître Masashi Kishimoto ainsi qu’au studio qui produit la
série.
Pour le spoil, et bien, c’est
l’entraînement de Sasuke pour le tournoi des Chuunin. Je ne pense pas révéler
grand chose, vu qu’on sait par le manga VF qu’il va affronter Gaara. Pour le
reste, il s’échappe de l’hosto et va rejoindre Kakashi dans un endroit style
Grand canyon où maître Épouvantail l’entraîne surtout à acquérir de la vitesse
et au tenjutsu.
Il s’agit d’un shônen-aï avec
pour pairing Sasuke-kun et Kakashi senseï.
Boire ou dormir,
pourquoi choisir?
Sasuke
évita un nouveau jet de shuriken et roula au sol. Il y resta quelques secondes
de trop, fixant son professeur et cherchant sa respiration.
«Sasuke-kun, ne me dis pas que tu
es déjà fatigué?» l’interrogea Kakashi.
Le garçon se releva sans un mot
et se remit en position d’attaque.
«Bien, voilà qui est mieux.» fit
le senseï avec son sourire franc.
Cette fois-ci, ce furent des
kunaï. Et Sasuke eut autant de mal à se relever. Kakashi l’observa un instant,
puis bailla au point que son masque glissa jusqu’à sa bouche et tourna le dos à
son élève en le rajustant.
«Senseï?»
Sans daigner lui faire face, le
jounin répondit:
«Balancer des armes de jet à tour
de bras m’ennuie. On reprendra plus tard.»
Sasuke le regarda s’éloigner. Il
n’était pas dupe, mais ne pouvait l’avouer: il avait vraiment besoin de cette
pause, ses jambes ne le portaient plus. Il demeura assis le temps de reprendre
son souffle, puis se leva et reprit l’entraînement en se morigénant: ce ne
serait sûrement pas comme ça qu’il gagnerait contre ce Gaara!
Lorsque Kakashi revint, la nuit
était tombée et Sasuke aussi. Le garçon reposait sur le sol, couvert de sueur
et la respiration haletante. Il avait les yeux fermés et semblait profondément
endormi.
“Pffff... Il n’en fera donc
jamais qu’à sa tête!” pensa-t-il avec un sourire indulgent. “Quand il est comme
ça, il me rappelle un certain garnement blond...”
Le jounin chargea son élève sur
l’épaule. Tout à coup, il sentit ce dernier se débattre dans ses bras.
«Non...
— Calme-toi, Sasuke. C’est moi.
— Senseï, posez-moi par terre. Je
n’ai besoin de personne.»
Kakashi eut un haussement
d’épaules.
«Si tu le dis...»
Il descendit le garçon au sol. Sasuke
fit un pas, un autre, et s’écroula. L’homme le rattrapa juste à temps et, dans
sa hâte, le plaqua le dos du jeune homme contre son torse. Tout à coup, un
grand frisson parcourut le jounin. D’instinct, il repoussa son élève et arrêta
son mouvement de justesse.
«Senseï? fit Sasuke, qui avait
senti son geste.
— Rien. Ce n’est rien.»
Puis, se reprenant:
«Alors, Sasuke-kun, penses-tu
toujours que mon aide t’est inutile?»
L’interpellé se contenta de
tourner la tête et de bouder.
«C’est bien ce que je pensais.»
dit Kakashi, tout sourire.
Il prit le garçon dans ses bras
et le porta jusqu’à leur camp. Le jeune brun s’endormit contre lui, épuisé, les
bras qu’il avait passés autour du cou de son professeur sans s’en rendre compte
continuant à le serrer. Kakashi sentit quelque chose remuer en lui. Et, il en
était sûr, il ne s’agissait pas de chakra.
“Sincèrement, je préférerais...”
Les
jours suivants passèrent dans une sorte de brouillard. Sasuke marquait chacun
d’eux d’un trait sur les parois de la grotte qui leur servait d’abri, mais tous
étaient semblables. Il se levait pour s’échauffer à l’aube et trouvait la
couche de son professeur vide. Celui-ci le rejoignait en milieu de matinée,
supervisait son entraînement jusqu’au soir où il le laissait de nouveau pour ne
réapparaître que le lendemain matin. Certes, le garçon se demandait où partait
le jounin tout ce temps, mais il était trop épuisé en fin de journée pour aller
le trouver. Et puis, il pouvait bien faire ce qu’il voulait, il s’en moquait,
après tout.
Jour après jour, Sasuke devenait
plus fort. Enfin, un soir, à son étonnement (juste “étonnement”, sans “grand”:
n’était-il pas un “génie”?), il se sentit assez fort pour ne pas rentrer
directement au camp et décida d’aller faire un tour dans le coin. Ce n’est pas
qu’il voulait voir ce que faisait son professeur de son temps libre, non. Sasuke
Uchiwa est bien au-dessus de la curiosité. Mais ça lui ferait du bien de
marcher un peu sans penser sans cesse à son entraînement et au tournoi à venir.
Il le trouva agrippé à une
falaise, une main attachée dans le dos. Il l’escaladait avec plus de facilité
que la première fois que le jeune brun l’avait vu faire cet exercice, lorsqu’il
l’avait rejoint en s’enfuyant de l’hôpital.
“En quittant discrètement ma
chambre! Un Uchiwa ne s’enfuit pas.”
Dans la lumière déclinante du
soir, Kakashi sentit un regard se poser sur lui. Ses muscles endoloris par
l’effort, la sueur lui dégoulinant dans les yeux, il releva la tête et vit deux
pupilles rouges qui le fixaient. Deux pupilles dont la couleur de sang
promettait la victoire à celui qui les possédait. Deux pupilles qu’il avait
longtemps désiré avant d’en posséder une enfin. Ce fut la fatigue de ses doigts
qui le rappela à l’ordre. Il avait enfin retrouvé son ancien niveau et l’avait même amélioré, il n’eut donc aucun
problème pour finir l’escalade. En haut de la falaise, Sasuke l’attendait.
“Ça me rappelle des souvenirs.”
pensa le jounin, amusé.
«Senseï.
— Sasuke-kun.»
Le garçon sembla prendre ombrage
de la particule. À moins que ce ne soit du ton moqueur de son professeur.
«Senseï, les exercices que vous
me faîtes faire sont devenus insuffisants.
— Je vois ça. Bien, demain, je
t’en montrerai d’autres. C’est assez pour ce soir, rentrons, nous avons bien
progressé.
— Bien, senseï.»
Les deux ninja prirent le chemin
du retour, ombres disparates dans la nuit qui tombait, sans échanger un mot,
tous deux perdus dans leurs pensées.
«Senseï?
— Sasuke-kun?
— Cela fait longtemps à présent
que je me demande...
— Quoi donc? dit Kakashi, que la
voix sérieuse et légèrement hésitante de son élève faisait s’attendre au pire.
— ... comment se fait-il que vous
ayez un sharingan?»
Un long silence suivit cette
question.
“Je savais bien qu’il finirait
par me le demander un jour. Mais que ce jour soit venu si tôt...” pensa le
jounin.
«Ah! Sasuke-kun! Tu es encore un peu trop jeune pour comprendre.»
répondit le ninja en ébouriffant les cheveux e son élève.
Le garçon parut ne pas se
satisfaire de la réponse.
«Senseï, je ne plaisante pas.
— Mais moi non plus, Sasuke. dit
Kakashi d’un ton sérieux qu’on ne lui entendait pas souvent.
— Kakashi senseï! Le sharingan
n’appartient qu’au clan des Uchiwa! Il faut donc que vous l’ayez arraché à un
membre de ma famille pour qu’il soit en votre possession.
— Sasuke, je ne le répéterais
pas. Tu es trop jeune pour que je te l’explique. Attends encore quelques années
et reviens me poser la question, je t’y répondrais. Mais pas maintenant, c’est
encore trop tôt!»
“J’ai encore des difficultés à me
remémorer tout ça sans... Et je ne peux me permettre de raviver ces souvenirs
en ces temps menaçants.”
«Ce sharingan m’appartient autant
qu’à vous! reprit le jeune homme. Vous avez des comptes à me rendre à son
sujet. Je saurai comment il est venu en votre possession.
— Sasuke... commença l’homme
d’une voix fatiguée.
— Non, vous...
— Ça suffit!»
Sasuke resta stupéfait. C’était
la première fois qu’il voyait son professeur crier, et il criait contre lui. Alors
que la dernière syllabe résonnait encore, le jounin le plaqua contre un rocher,
ces mains entourant la tête du jeune homme. Autre première fois: jamais il ne
l’avait trouvé aussi inquiétant. Son unique œil découvert brillait de colère,
sa respiration rapide rapprochait à intervalles réguliers son visage du sien. Son
grand corps le recouvrait de son ombre que créait une lune presque pleine. Sasuke
dut mettre en œuvre tout son savoir-faire d’adepte de la ténébrattitude pour
résister à l’envie de déglutir, ce qu’il n’aurait su faire que péniblement,
révélant par là même son trouble.
«Senseï...»
Ce mot figea le ninja aux cheveux
gris. Il reprit sa bonhomie sur un clin d’œil.
«Sasuke-kun... Il reste quelques
friandises dans mes provisions, que dirais-tu d’une petite amélioration
culinaire dans notre repas de ce soir?»
Le garçon ne répondit rien, la
bouche mentalement béante.
«Bien, c’est décidé! Ce soir,
repas de fête! Peut-être même un petit coup de saké pour les adultes de
l’assemblée, hum? Alors, tu viens, Sasuke-kun?»
L’interpellé releva la tête et
suivit son professeur d’un pas traînant.
Sasuke
dormait du sommeil du juste. Kakashi l’observait par-dessus le feu de camp. Après
quelques minutes, le jounin s’ébroua, se leva et sortit. Dehors, la lune
poursuivait son chemin.
Il n’avait pas assez bu pour être
ivre, mais la tête lui tournait agréablement. Juste ce qu’il lui fallait pour
oublier ce qui c’était passé un peu plus tôt. Pour oublier qu’il avait perdu le
contrôle face à un élève beaucoup trop mignon et beaucoup trop dangereux pour
lui. Il se demanda pour la énième fois ce qui lui avait pris d’accepter de
l’hokage l’instruction de ce groupe. Bien sûr, la possession du sharingan
faisait de lui le ninja tout désigné pour cette tâche, mais cette qualité était
à double tranchant, comme l’avait prouvée la récente question de Sasuke. Une
question tout à fait légitime, qui plus est. Cependant, à l’époque, il s’était
senti flatté par cette preuve de la confiance que l’hokage mettait en lui, et
il avait accepté l’offre. Et maintenant venait s’ajouter une deuxième menace. Sasuke
était beau. Pas mignon. Beau. Et Kakashi avait déjà aimé un jeune homme d’une
grande beauté autrefois. Le visage fin de Sasuke, ses traits doux, presque
féminins. L’ébène de ses cheveux, la profondeur de ses yeux, aussi
impénétrables que ses sentiments. Et, pourtant, des lèvres enfantines encore. Comment
avait-il pu espérer rester de marbre tout en le fréquentant quotidiennement?
Il
était à présent à demi couché en haut d’un rocher, à contempler le ciel. Le
vent de la nuit caressait son visage. Il avait ôté son masque et son bandeau
frontal, laissant l’air jouer librement avec ses cheveux. Soudain, il sentit
une présence. La dernière qu’il eût souhaité en cet instant précis.
«Ne devrais-tu pas être en train
de dormir, Sasuke-kun?
— J’avais soif.
— Il y a de l’eau fraîche vers le
fond de la grotte.
— Je sais. Je me suis servi.»
Le jounin se résolut à le
regarder en face. Un nouveau frisson le parcourut. Sasuke Uchiwa, débraillé et
les cheveux en désordre, la peau blafarde sous le clair de lune, n’est pas un
spectacle auquel on assiste sans émotion.
«Et bien, dans ce cas, il vaut
mieux pour toi que tu ailles te recoucher.
— Est-ce une nouvelle menace,
senseï?»
Rancunier, le petit. Enfin, il
fallait s’en douter, vu son unique but dans l’existence.
«Allons, Sasuke-kun, mais
qu’est-ce que tu vas chercher là? Demain t’attend une dure journée
d’entraînement, il est plus raisonnable de ta part que tu ailles te reposer.»
Le garçon ne répondit pas tout de
suite. Il grimpa rejoindre l’homme aux cheveux couleur des chats noctambules.
«Et vous, senseï, vous ne venez
pas vous coucher?» souffla-t-il tout près de son visage.
Les joues de Kakashi rosirent, et
il remercia le ciel que la lune ne fût pas pleine. Par contre, contrôler le
tremblement qui affaiblissait ses bras était, il devait l’avouer, plus délicat.
«Senseï...» murmura de nouveau
Sasuke.
Le jeune homme se pencha encore
plus sur son professeur, rapprochant leurs bouches centimètre par centimètre. Le
jounin demeura immobile, incapable du moindre mouvement, les lèvres
entrouvertes par la surprise et le désir.
«Kakashi senseï...» répéta le
genin de sa voix trop grave pour son âge.
Ce fut alors que l’homme la
sentit.
La suite dans deux ou trois
semaines!
Vous y avez crû, hein? Niark
niark!
Kakashi eut un sourire désabusé. L’haleine
de Sasuke empestait le saké. Dans son sommeil, le garçon avait dû confondre les
deux récipients qui reposaient côte à côte au fond de la grotte. Bon, il
comprenait mieux le comportement de son élève à présent! Maintenant, il ne lui
restait qu’à le mener jusqu’à sa couche et...
Et il aurait mieux fait de
prendre les problèmes dans l’ordre. Autrement dit, en premier lieu, il eut
mieux fait d’arrêter son geste.
“Enfin, il y a des erreurs plus
désagréables.” se dit-il tandis que Sasuke pressait toujours plus fort ses lèvres
contre les siennes.
Le garçon s’assit à califourchon
sur son professeur et passa ses bras autour de son cou. Kakashi soupira de
contentement et Sasuke en profita pour glisser sa langue contre celle du
jounin.
“Il va vraiment falloir que je
l’arrête, là.” pensa un enseignant pas vraiment convaincu.
Le jeune brun glissa ses mains
sous le gilet du ninja, caressa son torse à travers la barrière de tissu
restante.
“Il va vraiment falloir que je l’arrête, là!”
Haletant, il se laissa tomber sur
le dos, le jeune homme toujours assis sur lui et apparemment satisfait du
mœlleux de son siège. Kakashi sentit le désir grandir en lui. Il fallait qu’il
stoppe tout ça maintenant, où il ne pourrait plus le faire.
«... ‘a ‘i-kun...»
Le nommé eut un sursaut lorsque
des lèvres humides s’attaquèrent à son cou et que des doigts s’enfouirent dans
ses cheveux.
«NON!»
Il hurla presque. Son cri résonna
contre les falaises du canyon plongé dans l’obscurité. Pourtant, le garçon
semblait ne pas même l’avoir entendu.
«Sasuke, arrête ça! Maintenant!»
suffoqua-t-il.
Mais Sasuke continuait comme si
de rien n’était, ses caresses devenant de plus en plus pressantes, de plus en
plus précises.
“Pas le choix. Désolé, mon
grand.” pensa Kakashi.
D’un magistral coup de poing dans
le ventre, il rendit le garçon inconscient. Le genin s’affala sur lui et
l’homme se dégagea prestement de ce contact. Il contempla le corps étendu sur
la roche.
«Ah la la... Que de soucis par ta
faute, Sasuke-kun!»
Le ninja aux cheveux gris, son
élève dans les bras, quitta le rocher, marcha calmement jusqu’à la grotte, posa
le jeune homme sur sa couche et le couvrit de son drap.
«Voilà une bonne chose de faite! Et
maintenant, ça fait un bon bout de temps que je n’ai pas pris un bain de
minuit...»
Le
lendemain, Sasuke se réveilla avec une superbe gueule de bois qu’il mit,
ignorant la vérité, sur le compte des gâteaux du jounin dont un devait être
avarié et lui avait donné ce mal de tête. Aussi commença-t-il la journée en
grommelant contre la malchance qui le rendait malade le jour où son professeur
devait lui montrer de nouveaux exercices. Sans se douter que les mouvements que
le dit professeur aurait bien voulu lui apprendre n’avaient pas grand chose à
voir avec un entraînement ordinaire.
La matinée passa rapidement pour
l’un, beaucoup trop lentement pour l’autre. Kakashi, ne pouvant supporter la
présence de son élève après son moment de folie de la veille, lui enseigna
quelques gestes destinés à améliorer sa vitesse, lui donna un programme à
suivre et déguerpit sous prétexte d’aller acheter le dernier tome du “Paradis
du batifolage”. Lorsqu’il revint, la nuit était tombée. Il vérifia rapidement
si Sasuke allait bien et alla se coucher sans plus attendre.
Il continua à éviter le jeune
homme pendant quelques temps encore, puis, lorsqu’il fut sûr de lui, revint
l’entraîner toute la durée du jour.
Le
temps qui restait jusqu’à l’examen des chuunin passa comme il était passé avant
cette nuit mémorable et oubliée. Arriva le dernier soir qu’ils allaient vivre
ici, dans ces gorges arides. Après une journée éprouvante, la dernière d’une
longue suite, Sasuke alla s’effondrer sur sa couche. Kakashi, lui, resta
longtemps à veiller auprès du feu. Enfin, aux heures les plus noires de la
nuit, il se leva. Le jounin se dirigea vers son élève, silhouette frêle plongée
dans l’ombre et dans un sommeil profond dû à la fatigue. Ce qu’il s’apprêtait à
faire, il savait qu’il ne pourrait plus jamais se le permettre. Aussi
voulait-il prendre son temps. Il retira son masque et admira son élève, de la
tendresse dans le regard. Lentement, il se pencha sur le jeune endormi dont, du
bout des doigts, il frôla les lèvres. Puis y déposa les siennes. Sasuke ne
réagit pas. Encouragé par son inertie, il passa la langue dessus. Le garçon
gémit. Le jounin s’arrêta, ne bougeant plus d’un cil. Assuré de la torpeur du
jeune homme, il reprit son geste, savourant ce qu’il n’avait pas le droit de
goûter et qu’il ne goûterait jamais plus.
«... ‘aki-kun...»
Kakashi s’interrompit de nouveau.
Il avait dû mal entendre. Il reprit son baiser, toute envie de plaisir
abandonnée pour celle d’avoir une réponse au soupçon qui commençait à se faire
jour dans son esprit. Bientôt, sous ses lèvres expertes, Sasuke gémit encore,
plus distinctement.
« ...‘zumaki-kun...»
Ainsi, ce n’était pas son nom
qu’il avait murmuré en dernier lors de cette fameuse nuit, mais celui de
Naruto! Le ninja aux cheveux gris aurait dû être déçu, il le savait. Ç’aurait
été une réaction normale. Et peut-être vexé aussi. Après tout, dans son
ivresse, Sasuke-kun s’était servi de lui comme substitut à une autre personne. Mais
Kakashi ne put retenir un sourire attendri, qui se changea rapidement en un,
l’habituel, plus franc et légèrement moqueur. Il remit son masque et se dirigea
vers sa couche. Dans l’ombre derrière lui, il entendit Sasuke geindre, avec
l’accent plaintif de celui qui cherche sans trouver:
«Naruto?»
Son sourire s’agrandit encore.
Le
lendemain matin, jour de l’examen de chuunin, Sasuke se leva avec l’envie
pressante et inhabituelle de retrouver les membres de son équipe, et plus
particulièrement de revoir un certain blondinet casse-pieds et exaspérant de
vantardise. Kakashi, debout à l’entrée de la grotte, admirait le lever du
soleil et saluait la naissance du jour de son plus beau sourire, confiant et
enfantin.
Voili voilou! C’était Nessae-kun
(“senseï” aurait trop présomptueux, nan?) en direct d’une journée de vacances
passée à rien faire, même po à réviser pour les partiels. J’entends ma
conscience hurler, je sens qu’elle ne va pas me laisser dormir cette nuit...
:-P
J’espère que ça vous a plu, et
merci d’avoir lu jusqu’au bout!